Le Courant

Les oeuvres de Roger Péloquin lui survivront D’aucuns se souviendront d’avoir passé rue Child à Coaticook devant un garage placardé avec mention de R. Péloquin sculpteur. Dans ce garage séjournait tout un trésor. Jusqu’à 1000 pièces en bois, tantôt sculptées, tantôt modélisées. Des bâtiments vus çà et là dans la région et reproduits. D'autres, plus connus, comme le château Norton, ou encore sortis tout droit de l’imaginaire de Roger Péloquin. Celles qui furent produites à même le ciseau à bois représentent des pièces de tous les jours, mais encore un retour en arrière de la vie rurale d’autrefois, comme plusieurs outillages tractés par des animaux. Pour Roger Péloquin, cette passion a débuté alors qu’il coulait des jours heureux dans sa demeure de Ste-Edwidge. C’est suivant la venue dans la région d’une exposition de ce genre aux prémisses des années 80 que tout s’est amorcé pour lui. Au cours des années 90, des autobus de touristes français venaient y voir cette impressionnante collection. Mise en valeur Pour la famille, il n’était pas question de cette collection soit mise au rancart ou dispersée. La collection fut mise en vente suivant le décès de Roger Péloquin en juin 2009. Quelques acteurs importants de la région s’étaient montrés intéressés à la collection. C’est toutefois la municipalité où tout a débuté qui en a fait l’acquisition. Ste-Edwidge-de Clifton, désire y consacrer un musée à même le village afin que de nombreux visiteurs puissent revoir ou voir pour la première fois, les œuvres de ce sculpteur autodidacte en art populaire. Pour l’instant, la collection est minutieusement étudiée afin de la mettre le plus possible en valeur. Cette étude tire à fin, il y aura d’autres étapes qui seront franchies avant d’arriver au but fixé. Espérons que pour le printemps 2012, les tourniquets puissent être franchis, c’est à suivre… Une des pièces fabriquée par M. Péloquin. Une moissoneuse-lieuse Massey-Harris vers 1920