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Le Courant

Automne 2010 | 12

Les diligences

Denis Morin

Une diligence
Comme moyen de transport avant les avions, les automobiles et les trains, ily eut les diligences qui ne sont plus que souvenirs aujourd'hui. Au début il a d'abord fallu penser à un réseau routier dont le premier au Québec remonte à 1663 entre Cap Rouge et Cap Tourmente (40 km). Entre 1709 et 1713 des ébauches ont été faites pour les routes de Lévis à Rivière du Loup, de Montréal à Québec etc... À cette époque, les véhicules pour transporter les gens étaient des calèches, des canioles et des cabriolets, et ne servaient que pour de courtes distanoes. Le déplacement de ces véhicules dépendait des chevaux. Les premiers chevaux sont arrivés d'Europe en 1647. On en comptait 156 en 1685 au Québec. Pour pouvoir se déplacer sur de plus longues distances est apparue la diligence. Nous nous en tiendrons aux diligences au Québec même si elles étaient très populaires aux États-Unis depuis l'époque des "cowboys". Au tournant du XIX siècle, considérant que les messagers à cheval avaient trop de courrier, c'est à ce moment là que la diligence a fait son apparition. En 1792, on I'appelait aussi "stage", mot anglais. Le terme diligence apparaît quelques années plus tard mais le "stage" demeure quand rnême pour un bon nombre d'années. En plus du courrier, ce ne fut pas long que les diligences accueillent des voyageurs.

Au Bas Canada les voitures que I'on nomme diligences sont un peu différentes de celles des États-Unis. Au Canada et les sont tirées par deux ou quatre chevaux tandis qu'aux États-Unis elles sont tirées par quatre, six et même huit chevaux et ces dernières sont plus confortables. Les plus anciennes diligences au Bas Canada roulent entre La Prairie I St-Jean en 1792 et en 1799, Montréal/ St-Jean et Montréal/ Québec. De 1800 à 1850, de nombreuses lignes (routes) sont établies. Dans notre région, on peut affirmer que Stanstead était un point irnportant. C'était le principal endroit où I'on passait pour desservir le Vermont et le New Hampshire.

En 1810, une nouvelle ligne de diligences (voir I'article) va de Québec à Boston via Stanstead. Remarquez que la diligence s'arête à Compton, Hatley, Barnston puis Stanstead. Cependant, cette demière a cessé en 1812 pour diverses raisons, entre autres à cause des mauvaises conditions des routes et leur mauvais entretien, à cause aussi de la guerre qui sévissait aux États-Unis. En 1817, M. Piene Bureau tente sa chance avec une nouvelle ligne entre Trois- Rivières et Stanstead mais sans succès. Le mauvais état des routes en aurait été la cause. Elle a opéré un an seulement (fin 1818).

Le Courant

Le Courant est publié par la Société une fois par année. Membres de la société, historiens professionnels et amateurs partagent avec les lecteurs le fruit de leurs recherches. Les textes sont disponibles en français et en anglais. La publication de cette revue est rendue possible grâce au soutien de commanditaires locaux que nous remercions avec toute notre gratitude.


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